A Limoges, l'art du vitrail est étroitement associé à un homme : Francis Chigot (1879-1960).

En 1907 il fonde son atelier. En 1917 il commence à travailler pour les monuments historiques, il est notamment sollicité pour restaurer les églises du Nord de la France, détruites pendant la première guerre mondiale. En parallèle des travaux de restauration, il crée de nombreux vitraux de monuments français : la plupart des édifices religieux de Limoges, les verrières de la Gare de Limoges  , les vitraux de l'église de Conques, les vitraux du prieuré de Million à Paris XVème ou encore les vitraux de la cathédrale de Montréal.

A sa mort, en 1960, les ouvriers de son atelier fondent l'Atelier du Vitrail afin de poursuivre son œuvre.

L'Atelier du Vitrail est l'héritier du maitre vitrailliste Francis Chigot tant dans son savoir-faire que dans ses techniques de travail. Il a gardé aussi l'esprit d'innovation avec de nouvelles techniques telles que le fusing (fusion de morceaux de verre), le doublage, le nettoyage.

Le savoir-faire est complètement manuel : de la création d'un modèle, la réalisation d'une maquette puis le carton à taille réelle. Suivent la découpe du verre, éventuellement la mise en plomb provisoire avant peinture et cuisson, la mise en plomb définitive et la soudure à l'étain.

L'Atelier du Vitrail intervient essentiellement sur les monuments historiques.

Aujourd'hui l'art du vitrail, l'art de l'émail et de la porcelaine forment à Limoges les arts du feu.

Labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 2011, renouvelé en 2023.